C’est ce que révèle une étude d’une douzaine de scientifiques de huit universités canadienne, australienne, américaines et européennes, avec l’ONG Wildlife Conservation Society (WCS), publiée dans Nature communications.
Les données recueillies sur le terrain et par satellites sont compilées dans un "indicateur de l’empreinte humaine", compilant les mesures de 8 variables : artificialisation des sols, terres agricoles, pâturages, démographie, éclairage nocturne, chemins de fer, routes principales et voies navigables.
Entre 1993 et 2009, il est passé de 5,67 à 6,16. 70% des 772 grandes régions du monde étudiées voient leur empreinte humaine s’accélérer de plus de 20%.